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Journal de Denis Chautard Prêtre de la Mission de France

                                        et retraité de l'Education Nationale

Au temps de la pandémie
Les gens sont restés à la maison
Et ils lisaient des livres, écoutaient de la musique, 
se reposaient, faisaient de l'exercice,
faisaient de l'art, jouaient à des jeux,
apprenaient de nouvelles façon d'être et d'être encore.
Et ils ont écouté plus attentivement.
Certains méditaient, certains priaient,
certains dansaient.
Certains ont rencontré leurs ombres.
Et les gens ont commencé à penser différemment.
Et le peuple a guéri.
Et, en l'absence de personnes vivant de manière ignorante, dangereuse, insensée et sans coeur,
la terre a commencé à guérir.
Et quand le danger est passé,
et que les gens se sont à nouveau réunis,
ils ont pleuré leurs pertes, ont fait de nouveaux choix,
ils ont rêvé de nouvelles images
et ont créé de nouvelles façons de vivre,
Et ils ont complètement guéri la terre
comme ils avaient été guéris.

Poème de Kathleen O'Meara (1839-1888)
Poème écrit en 1869

http://www.chautard.info/2020/04/au-temps-de-l-epidemie-de-variole-en-france-en-1869.html  

Pour ne pas perdre la tête

LA TÊTE À LA FENÊTRE

Sagesses et Malices de Nasreddine - P ;109

Un jour, Nasreddine alla rendre visite à Mohamed. Ce dernier était à sa fenêtre et le vit arriver de loin. Il se cacha et dit à sa femme :

  • Nasreddine arrive, mais je n'ai pas envie de la voir. Dis-lui que je suis parti au marché.

Lorsque Nasreddine frappa à la porte, la femme de Mohamed ouvrit, l'air désolé :

  • Malheureusement mon mari n'est pas là. Il est parti au marché.
  • Eh bien, répondit Nasreddine, dis-lui de ne pas oublier sa tête à la fenêtre la prochaine fois.

 

 

AU  TEMPS  DE  LA  PANDEMIE  de  1869
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