/image%2F0856567%2Fob_de4253_gare-avec-passerelle.jpg)
Ce matin, l'anthropologue Philippe Descola était l'invité de Guillaume Erner pour son émission L'invité des matins.
Philippe Descola s'est essentiellement intéressé aux indiens Jivaro Achuar.
Ce matin, il disait comment, face au monstrueux choc épidémique des grandes conquètes qui ont décimé ces populations, les peuples amérindiens avaient utilisé La dispersion pour survivre. En effet, les chamanes ne pouvaient rien contre les maladies apportées par les blancs. Et les amérindiens avaient compris que la maladie se transmettait de personne à personne.
Philippe Descola a également rappelé que la notion de "nature" une nature différente de, nous humains, que nous pouvons donc nous approprier pour l'exploiter et en tirer profit, est une notion occidentale qui a pris son essor au 18ème siècle.
Les populations amérindiennes et plus généralement animistes, n'ont pas le notion d'une nature mais d'individus : chaque plante est un individu, chaque animal, chaque humain. Les rapports que l'on a avec chacun d'eux est donc un rapport de personne à personne. On ne prélève que ce dont on a besoin, et avec des rituels pour remercier et apaiser la personne, plante ou animal, tué.
Par-delà nature et culture - 2001/2 - folio Gallimard 114 - Philippe Descola
Par le Net, si ce sujet vous intéresse, il est possible de retrouver le post-cast de l'émission ainsi que des informations sur ce scientifique reconnu.
A rire et réfléchir
LA VIE AILLEURS
Le cercle des menteurs 2 - p. 37
Un astrophysicien fut mis en présence d'un papou. Grâce à un interprète, ils commencèrent à bavarder. Le papou se montra intéressé par les recherches du scientifique. Il lui demanda sur quel problème il travaillait à ce moment-là.
- Notre grand rêve, lui dit l'astrophysicien, est d'aller sur la planète Mars.
- Pourquoi ? demanda le papou. Votre vie est donc un échec ?
La sonde de la NASA qui a atterri sur Mars